Popularisée aux États-Unis dans les années 60, celle qui se cache derrière l’énigmatique sobriquet d’« OCBD » ne s’est pas faite prier pour partir à la conquête du Vieux Continent. « OC » pour Oxford Cloth, “divulgâchant” la construction de cette icône du vestiaire masculin ; « BD » pour button-down, évoquant le type de col dont une telle pièce se doit d’être affublée. Finalement, l’acronyme dit tout de ce monstre sacré qui réunit une matière incontournable - l’oxford - et un col glorieux au service d’un emblème d’élégance et de versatilité.
Outre-Atlantique, plusieurs griffes se chamaillent la primeur et revendiquent la création de l’OCBD originale (Mercer & Sons, Brooks Brothers ou encore J. Press), mais toutes s’accordent à dire que son âme réside dans cette toile de coton doublée en chaîne et trame, ainsi que dans ce col boutonné aussi souple que généreux : le « soft roll collar ».
Devenue culte sur les épaules des étudiants de la prestigieuse Ivy League nord-américaine, la chemise oxford a intégré le panthéon du style preppy, et plus largement le mont Olympe de l’habillement masculin.
Tout savoir sur sa confection ?
Vous l’avez compris, il n’était pas question d’écarter l’OCBD de notre collection capsule. Après dix années (presque) entièrement consacrées à la chemiserie, il était strictement impensable de ne pas vous en proposer une.
À cette occasion, nous avons placé le curseur haut, très haut, et sommes partis en quête d’une matière digne de l’évènement. Couronnées de succès quoique longues et fastidieuses, nos recherches nous ont permis de ressusciter pour vous un tissu tout droit sorti des origines. C’est bien simple, l’oxford de coton que nous avons déniché chez Albini peut-être considéré comme le plus beau du marché. Rien que ça. Réédition contemporaine d’une armure d’époque rayée blanche et bleu ciel (dites “rayures universitaires”), il est d’assez loin le plus délicat que nous ayons pu voir et toucher. Fleurant bon les 60’s et les étoffes des premières heures, il est à lui seul la promesse d’une allure incarnée en leur temps par le fringuant JFK, l’Avvocato Agnelli ou l’inénarrable Miles Davis.
Pour accompagner une telle matière, la coupe de notre chemise Oxford 1960 devait répondre présente. C’est chose faite avec un fit classique d’une élégance imperturbable, campé entre tradition et modernité. À peine ajusté au niveau des flancs, il flattera toutes les silhouettes en s’adaptant à chaque morphologie avec sérieux et discipline.
Avec le col, nous touchons au cœur de cette merveille ; et le moins que nous puissions dire est qu’il assume cette responsabilité sans trembler. L’ouverture est fière, les pans généreux, les pointes incisives. L’ensemble, d’un équilibre rare, évoque l’harmonie autant que l’assurance. Sûr sans être insolent, disponible mais pas zélé, en imposant sans s’imposer, nous avons ouvragé un « soft roll collar » dans les règles de l’art. Boutonné ou pas, il représente une ivresse pour les yeux, un vertige sous les doigts, un miracle au porté.
Au niveau d’exigence qui est le nôtre, inutile de vous dire que les détails n’en sont pas. Avec la même rigueur présidant à la recherche des matières premières et du dessin de la pièce, nous avons veillé à ce que les détails et finitions soient proprement éblouissants. Comme au bon vieux temps, vous retrouverez par exemple une poche poitrine côté cœur, un poignet subtilement arrondi et un joli pli d’aisance en bas de manche. Cerises sur le gâteau, tous les boutons sont en nacre véritable. « Tout n’est qu’ordre et beauté, luxe calme et volupté. »
Décontractée par essence, sophistiquée de nature
Depuis plus d’un demi-siècle, l’OCBD s’est imposée comme cheffe de file de la mouvance casual-chic. Décontractée par essence, sophistiquée de nature, elle conjugue élégance et irrévérence comme aucune autre pièce du vestiaire masculin. Sans surprises, notre chemise Oxford 1960 affiche l’ambition de cultiver cette dualité, et plus encore de l’élever au rang d’art.
Intemporelle et polyvalente, l’iconique Ivy se complaira aussi bien dans un complet que dans un look plus informel. Associée à un costume, à un chino ou au moindre de vos blue jeans, vous pourrez compter sur elle pour donner le tempo ; emmenant vos tenues vers des sommets de raffinement ou y apportant une décontraction bienvenue.
Avec ou sans veste, avec ou sans cravate, avec ou sans vergogne, il suffit de l’enfiler et de lui laisser faire le reste.
Comment entretenir la chemise oxford?
En plus d’être facile à porter, la Chemise Oxford 1960 que nous vous proposons en 100 exemplaires est d’une simplicité enfantine à entretenir. Il vous suffit de la passer en machine sur l’envers (éventuellement dans un filet de lavage) et de lancer un programme « Coton » à 30°C, sans dépasser les 800 tours / minute. Ceci fait, vous n’aurez plus qu’à l’étendre sur un cintre en bois le temps du séchage, puis à la repasser au fer à température moyenne.